, une indécision et un pêle-mêle rythmique si opposés à son tempérament », tout cela dissipe « la crispation des dernières semaines, son incertitude, le malaise que lui avait causé son insuffisance, l'humiliation qu'il avait éprouvée devant le rival, tout cela avait disparu avec l'accès de cette nuit, p.39

. Il-retrouve-confiance-en-lui-même, « Il ne se mesurait plus à un autre, car il n'est que les maladifs pour loucher avidement sur leur prochain et jalouser. L'homme qui est lui-même ne cherche pas à secouer les hiérarchies : qu'il y ait des êtres inférieurs et des êtres supérieurs, comme il se sent parfait dans son genre il sent qu'il participe lui-même à la démocratie des perfections et ne peut jamais être rabaissé. Celui-là seul qui ne peut jamais se sentir chez lui travaille tout le temps à faire sauter les hiérarchies. Le soir de Noël, quand sa gondole avait croisé celle de Wagner, il s'était dit comme pour se rassurer : « Je suis

C. Qu, il se sentait ce qu'il était, inaccessible, invulnérable : nul jugement, nulle comparaison ne pouvaient le rabaisser. Le roman se termine, comme Le Feu, par la mort de Wagner, le grand adversaire, en qui Verdi, ayant échappé à tout mimétisme

, La dimension individuelle de Verdi n'avait pas n'a pas échappé aux musicographes français du tournant du siècle. « Pour s'élever de plus en plus, c'est sur ses propres épaules que Verdi est monté, vol.40

, Verdi « s'est confirmé dans sa propre nature et dans cette de sa race. Devenant de plus en plus grand, il est demeuré lui-même, vol.41

. Ibid, , p.209

P. Lasserre, , p.139, 1917.

C. Bellaigue, , p.137