, champ de la vie psychologique et mentale. Le coeur intervient dans la foi, dans la morale, dans le goût esthétique. Le sentiment intervient aussi dans la science, dans la mesure où les « propositions géométriques deviennent sentiments », mais surtout en ce que le sentiment est à la base de la géométrie et de toute science en général parce qu'il en donne les principes fondamentaux 20, En associant Spinoza et

. Pascal, nous osons remplacer le mot « coeur » par le mot « sentiments » et par « connaissance intuitive » dans la citation de Pascal, qui devient alors : « nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par les sentiments et la connaissance intuitive 21 ; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes

. Hume-(traité-de-la-nature-humaine, Since morals, therefore, have an influence on the actions and affections, it follows, that they cannot be deriv'd from reason ; and that because reason alone, as we have already prov'd, can never have any such influence. Morals excite passions, and produce or prevent actions. Reason of itself is utterly impotent in this particular. The rules of morality, 2016.

. Aussi, un précepte moral plutôt qu'un autre ne procède pas de la Raison mais du désir, des sentiments. Plus généralement, toute chose (perçue sous l'attribut étendue ou pensée) qui affecte puissamment est prise en compte dans les prémisses des édifices logiques

C. Le, Comte-Sponville (intervention « nous avons été spinoziste

«. Philosopher and A. Disait, c'est raisonner sur des convictions. 22 » et cette phrase s'applique à quiconque souhaite vivre sous la conduite de sa raison

«. Le-coeur, dossier thématique : le coeur A par un État civil doivent concerner toutes les choses dont les affections manquantes ou présentes sont considérées comme des nécessités de la nature de cette chose A, vol.50

, Autre rédaction du scolie : Un droit civil d' une chose A est un droit « naturel » de cette chose si son objectif est le respect de nécessités de la nature de cette chose A selon la Définition P-1. Remarque : dans un État civil, c'est la puissance de la multitude, en partie captée par le pouvoir, qui détermine ce qui est ou non « nécessité de la nature de chacun ». Ces déterminations ne vont pas sans conflit 26

, Cette dernière remarque à propos de la prise en compte ou non des « nécessités de leurs nature » des sujets par l'État civil qui les gouverne conduit à compléter E1-D7

, Dans ces 2 définitions, Spinoza mentionne les limites relatives aux « nécessités de sa nature » de la chose libre mais ne mentionne pas les « nécessités de leur nature » des choses qui affectent cette chose libre du fait des nécessités de leur nature? et qui donc la détermine d'une certaine façon

, Mentionner les « nécessités de leur nature » des choses qui affectent cette chose libre pourrait conduire à préciser ainsi la lettre 58 à Schuller : « J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature sans respecter des nécessités de leur nature des choses qui l'affectent

. .. , Même précision pour E1-D7 : « cette chose sera dite libre, qui existe d'après la seule nécessité de sa nature sans respecter des nécessités de leur nature des choses qui l'affectent et est déterminée par soi seule à agir. D'autre part, cette chose sera dite nécessaire, ou plutôt contrainte ? etc

, En ne considérant que l'humain nous proposons donc dans le cadre d'un état civil : selon lettre 58 à Schuller : J'appelle humain libre-nécessaire un humain qui est et agit par la seule nécessité de sa nature en respectant des nécessités de leur nature des choses de la nature ou humaines qui article (A-1) Argumentation pour des raisons multiples à propos d'une chose

, affectent et est déterminé par soi seul à agir

, Et E1-D7 devient E1-D7 alt : cet humain sera dit libre-nécessaire, qui existe d'après la seule nécessité

, de sa nature et est déterminé par soi seul à agir en respectant des nécessités de leur nature des choses qui l'affectent. D'autre part

, La définition E1-D7 alt mentionne explicitement les termes « raison » et « institutions humaines ». Ceci nous incite à mieux cerner l'imbrication entre « nature

, État civil en soulignant des liens entre droits et lois « naturels » et droits et lois « civils

, Si un édifice d'idées est constitué « d'idées qui se tiennent », à savoir cohérentes entre elles et à peu près complètes au regard de la chose ou du sujet pour lequel cet édifice est conçu, alors nous devons en conclure que cet édifice est élaboré sous la conduite d'une raison, raison dont les prémisses procèdent de « nécessités de la nature

, Lorsque ces prémisses procèdent principalement de « nécessités de la nature » de la chose étudiée, cet édifice construit peut être alors une partie d'une science « dure » ou « exacte ». Parmi les idées de cet édifice

. .. , Lorsque le désir de solidarité et justice sociale prévaut, cela peut se traduire par des lois et règlements « civils » d'un État civil, lois et règlements en général d'autant mieux acceptés qu'ils sont considérés comme correspondant à des besoins fondamentaux, des nécessités de la nature de chacun, bref des « droits naturels ». Par contre, des institutions dont les règles ignorent ou bafouent de tels « droits naturels, Certaines autres prémisses procèdent de désirs, exemples : désir de solidarité et justice sociale (ex : organisme HLM, CMU ou AME) ou désir de profit (ex : Bouygues Immobilier, cliniques privées)